Piauí et Maranhao: l'aventure, limite galère...
C´est un vrai dakar que nous effectuons pour sortir de Jericoacoara, pour aller jusqu'à Parnaiba dans l'etat du Piauí, où nous aurions aimé traverser en bateau le delta de Parnaiba, encore appelé delta des amériques. N'existant plus de ligne régulière, c'est par la route que nous rejoignons Tutoia, capitale de la crevette. Nous sommes à présent dans l'état du Maranhao, et les conditions de transport se dégradent encore! Il n'y a plus de route sur le delta, juste des chemins inondés par les pluies... Les camionettes 4x4 sont bondées d'hommes, d'enfants, et de vivres (sans aucune condition de sécurité à bord), et nous permettent une vitesse de déplacement d´environ 15km/h en moyenne (45km en 3h, crevaison non comprise...). Malgré la galère, nous profitons des très beaux paysages du delta, et on se rend compte à quel point les gens sont isolés. Nous arrivons à Paulino Neves par hasard, car il n'y a pas de correspondance pour Barreirinhas (soit disant ville d'entrée du parc Lençois Maranhense). En réalité, les locaux nous explique que nous sommes déja dans le parc: nous n'avons que quelques centaines de mètre à faire pour etre au milieu des dunes et leurs lacs de pluie, coincés entre l'océan et les plaines; nous sommes seuls face à cette immensité... L'authenticité des lieux restera dans nos tetes... sans oublier les troupeaux de brebis, de vaches et de moutons, rentrant seuls à l'étable et fuyant l'orage...
Pour sortir du parc en 4x4, c'est toujours la galère, mais le spectacle en vaut la peine... Nous arrivons enfin à Sao Luis, capitale de l'état. Nous sommes déçus par la nonchalance et la négligence ambiente: le centre historique tombe en ruine... les édifices coloniaux sont délabrés, la "calçada" (trottoir typiquement lusitanien) explosée, des arbres poussent même sur le clocher des églises... C'est un énorme gâchis, voire même un scandale... tant de patrimoine architectural laissé à l'abandon...
Pour sortir du parc en 4x4, c'est toujours la galère, mais le spectacle en vaut la peine... Nous arrivons enfin à Sao Luis, capitale de l'état. Nous sommes déçus par la nonchalance et la négligence ambiente: le centre historique tombe en ruine... les édifices coloniaux sont délabrés, la "calçada" (trottoir typiquement lusitanien) explosée, des arbres poussent même sur le clocher des églises... C'est un énorme gâchis, voire même un scandale... tant de patrimoine architectural laissé à l'abandon...